Mission : la construction d’un entrepôt logistique – étanche à l’eau et au vent – en trois parties au Nord de Rotterdam, à Berkel en Rodenrijs. Cet entrepôt industriel peut accueillir un magasin, des salles d’exposition et des bureaux ainsi que deux grands appartements. Le grand défi pour nos collègues à Eindhoven : partir des fondations existantes endommagées après un incendie survenu dans les anciens bâtiments du site.

Ce projet présentait la complexité nécessaire pour nos constructive challengers, tant du point de vue technique que visuel. Le chef de projet Wilco Gevers et l’estimateur-vendeur Danny Wintjens expliquent comment nous avons entrepris cette réalisation à la manière typique d’edibo.

Un bâtiment insolite au niveau d’un échangeur très fréquenté

En 2021, nous avons entamé la phase 1 de la nouvelle construction de cet entrepôt logistique pour le promoteur immobilier Aron Investments. Superficie : environ 5 000 m2. « Cet entrepôt sera divisé en 3 zones, avec différentes fonctions commerciales, allant des magasins au showroom et aux bureaux », précise Danny Wintjens.

« La conception de la construction en acier était un facteur très important du projet. Au départ, nous ignorions quelles entreprises allaient s’installer dans le bâtiment. C’est pourquoi nous avons toujours tenu compte de la multifonctionnalité de celui-ci, dans les phases de conception et de construction. De ce fait, cela a considérablement élargi le groupe cible potentiel de notre client promoteur immobilier. »

Dès le début du projet, l’esthétique allait clairement aussi jouer un rôle important. « Tout automobiliste qui circule aujourd’hui au niveau de l’échangeur très fréquenté entre Berkel et l’aéroport de Rotterdam l’aura sans doute remarqué », souligne le chef de projet Wilco Gevers. « Les façades en verre, qui peuvent atteindre 10 mètres de haut sautent directement aux yeux et définissent l’apparence de l’ensemble du bâtiment. »

« Une communication claire instaure un climat de confiance »

Quiconque visite le bâtiment aujourd’hui n’a aucune idée de ce qu’il s’y est passé il y a quelques années. « Il y avait une autre entreprise, mais elle a complètement brûlé. Par conséquent, nous avons dû continuer à travailler à partir d’une dalle de sol existante et endommagée, avec un ancien vide ventilé en dessous. Il était difficile d’en évaluer l’état, mais ce n’était pas une raison pour nous de ne pas relever le défi », raconte Danny Wintjens.

« Pour être sûr à 100 % de la capacité portante de la structure, les ingénieurs d’edibo et un bureau d’études externe se sont réunis. Nous avons décidé de poursuivre la construction sur les fondations existantes, à condition que le plancher de cette fondation soit réparé et agrandi. »

« Le risque de complications est omniprésent dans de telles situations. En tant qu’entrepreneur principal, il est donc très important de communiquer clairement avec le maître d’ouvrage et de satisfaire les bonnes attentes. Sur la base de nos conclusions, on peut alors faire savoir ce qui est possible et ce qui ne l’est pas du point de vue de la construction. C’est cette communication ouverte et la confiance qui en découle qui nous a amenés à la phase 2 des travaux de construction. »

4 kilomètres de poutres de support en bois

« Cette deuxième phase de construction comprend quatre étages, avec une salle d’exposition et des bureaux au rez-de-chaussée et aux premiers étages. Aux 3e et 4e étages, il y aura deux grands appartements de luxe avec une vaste terrasse de 350 m2 et une superbe vue sur la ligne d’horizon de Rotterdam », poursuit le chef de projet Wilco Gevers.

La multifonctionnalité du bâtiment était aussi un élément central de cette phase de construction. Elle offre non seulement une valeur ajoutée directe aux utilisateurs actuels, mais aussi de larges perspectives pour les futurs utilisateurs. »

« Étant donné la structure en acier du bâtiment et la mixité des usages, un solide compartimentage coupe-feu était absolument nécessaire. Les étages intermédiaires posaient un problème supplémentaire et le béton s’est avéré ne pas être une option puisqu’il aurait davantage alourdi la construction par rapport aux dalles de plancher existantes. Nous avons dès lors opté pour des poutres en bois avec de la tôle, sur 4 kilomètres. »

« Nos hommes voient rarement de telles choses sur les chantiers, c’était donc certainement un exercice intéressant pour nous. Tout comme la cage d’ascenseur de 11 mètres de haut, que nous avons entièrement coulée en béton sur place. À un moment donné, la cage était seule au milieu du chantier, sans aucune autre structure autour d’elle. C’était une scène très particulière. »

« Nous espérons terminer les parties des escaliers et de l’ascenseur en avril 2022, et notre mission à Berkel sera alors terminée. »

Typiquement edibo ?

Qu’est-ce qui définit ce projet ? Selon Danny Wintjens et Wilco Gevers, il n’y a aucun doute : « La vitesse d’exécution malgré la complexité des défis auxquels nous avons été confrontés. Certainement pour un projet en partie commercial et en partie résidentiel comme celui-ci. »

« Depuis les travaux de fondation et la construction métallique, en passant par la construction du toit, les murs-rideaux et les panneaux sandwich, jusqu’aux escaliers, aux ascenseurs et à la collecte des eaux de pluie. Tous les membres de l’unité commerciale d’edibo à Eindhoven ont participé à ce projet : les ingénieurs, le département des achats, le dessinateur 3D, le responsable de la sécurité et, bien sûr, l’excellente équipe de construction sur le chantier. Un magnifique projet que nous pouvons compter parmi nos réalisations. »

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