Les émissions de CO2 sont passées de 2,9 millions de kg à tout juste 961 000 kg, et ce pour un projet de construction d’environ 16 300 m2. Tel est le résultat de l’analyse du cycle de vie (ACV) qu’un client potentiel nous a récemment demandée. Un genre de mission qui, selon Jo Boonen, administrateur délégué, devrait gagner en popularité à l’avenir. C’est la raison pour laquelle, chez edibo, nous avons nous aussi décidé d’enclencher la vitesse supérieure.
De l’accessoire à l’indispensable
Les efforts importants fournis sur le plan de la gestion environnementale (ISO14001), notre rôle de pionnier dans la réalisation des ODD et notre expérience dans le domaine des projets certifiés BREEAM sont autant de preuves du fait qu’edibo n’en est pas à son coup d’essai en matière de durabilité.
Depuis l’adoption de la législation européenne sur les rapports d’entreprise sur le développement durable (ou CSRD – Corporate Sustainability Reporting Directive), au début de l’année 2023, le monde des affaires est sur le point de connaitre une nouvelle évolution importante. En effet, à partir de 2025, les entreprises devront être en mesure de rendre compte noir sur blanc de l’impact de leurs bâtiments sur les personnes, l’environnement et le climat au cours de l’année précédente.
En d’autres termes, les entreprises qui investissent dans de nouveaux bâtiments chercheront désormais à obtenir des garanties en béton quant à la durabilité de leur future infrastructure immobilière. Et des moyens de mesurer cette durabilité dans la pratique.
« Un nouveau type de niveau E est en préparation »
« Dans ce contexte, le résultat de l’analyse du cycle de vie est en passe de devenir décisif », souligne Jo Boonen. « Il indique le degré de durabilité d’un bâtiment en termes de construction, d’occupation et, enfin, de démolition. Quel sera l’impact de votre bâtiment sur une période de 60 ans ? En premier lieu sur la société et le climat, mais aussi indirectement sur vos coûts de fonctionnement quotidiens en tant qu’entreprise ? »
« Je m’attends donc à ce que, dans un avenir proche, nous attribuions une valeur concrète au résultat des ACV. Tout comme nous connaissons déjà aujourd’hui le niveau E ou K dans le secteur de la construction, nous pourrions traduire l’impact en empreinte carbone par mètre carré, comme cela se fait déjà souvent dans la pratique aujourd’hui. »
Un premier test prometteur
À quoi pourrait ressembler ce genre de calcul dans la pratique ? « Montea, maître d’ouvrage de Blue Gate Antwerp, un tout nouveau parc d’activités climatiquement neutre et à orientation circulaire, s’est vu présenter par nos soins une analyse détaillée du cycle de vie. »
« Il s’agissait de données de construction assez traditionnelles, que nous avons déclinées en différents scénarios. Nous avons ainsi calculé l’impact potentiel de matériaux alternatifs, tels qu’une structure en acier plus efficace en termes de CO2 et du béton, des structures de toit neutres en CO2, une charpente en bois au lieu de l’acier… Avec pour résultat les différentes empreintes écologiques sous forme de tableau synoptique clair. Ainsi, dans le scénario le plus favorable, nous sommes parvenus à réduire les émissions totales de CO2 de deux tiers, les faisant passer de 2,9 millions de kg à 961 000 kg, et ce pour un projet de plus de 16 000 m2. »
« Se rapprocher progressivement du niveau scandinave »
Actuellement, en ce qui concerne les analyses du cycle de vie dans le secteur de la construction, notre pays n’a pas encore atteint le niveau obtenu grâce à la méthode scandinave. Jo Boonen est toutefois optimiste : « Il est vrai que, contrairement aux pays scandinaves, il y a sur le marché belge peu de produits de construction favorisant des résultats d’ACV très favorables. Nous devons donc nous les procurer principalement à l’étranger. Mais nous constatons que le marché se développe très rapidement. Nous avançons chaque jour un peu plus. »
« Chez edibo également, les réactions à nos efforts en matière d’ACV ont clairement montré que nous devions résolument poursuivre dans cette voie. Nous avons donc décidé d’y consacrer davantage de moyens et de personnel dans les années à venir. Les maîtres d’ouvrage qui frappent à notre porte savent donc que chez edibo, leurs ambitions en matière de durabilité sont entre les meilleures mains. »
L’ACV figure-t-elle en tête de votre liste de priorités ?
Êtes-vous aussi pleinement convaincu de la valeur ajoutée d’un bâtiment commercial durable ? Sachez que chez edibo, nous mettons tout en œuvre pour minimiser l’empreinte écologique de votre futur projet. En outre, un bâtiment commercial dont la durabilité est démontrée est tout simplement plus attrayant sur le marché de la location ou du leasing.
Comment pouvons-nous donner à votre projet le coup d’envoi qu’il mérite ? Nous serons heureux de vous écouter, contactez-nous pour un premier entretien exploratoire.